RENCONTRE, VENTE ET DEDICACES DE JEAN-PAUL MERCERON
Samedi 16 décembre, entre 14h et 17h, la médiathèque des 4 vents accueille l'historien brainois, Jean-Paul Merceron qui aura plaisir à vous présenter et dédicacer ces dernières recherches sur la commune de Brain-sur-l'Authion.
Mauvaise mine : Histoire de la mine de fer de Brain-sur-l’Authion :
L’actualité nous fournit parfois une belle opportunité, celle de piquer notre curiosité en nous invitant à approfondir certains évènements locaux. Depuis que l’Etat s’intéresse à notre territoire avec le projet d’un Centre pénitentiaire, Brain-sur-l’Authion fait régulièrement la Une de la presse locale. Les communes de Brain-sur-l’Authion, de Trélazé et de Saint-Barthélemy sont concernées par cette implantation, par la modification de leur paysage et de leur histoire. Que restera-t-il demain de l’immense forêt de Verrières qui au Moyen-Age couvrait tout l’est de l’agglomération angevine de la Loire au Loir ? Que restera-t-il demain des noms de hameaux La Ferrière, Avaloup, Les Landes, La Garenne, La Sillarderie, La Haie Leroy, les Hallées et bien d’autres encore ?Cette terre marque la limite extrême du Massif Armoricain qui nous a offert son granit, sa houille, son schiste ardoisier mais aussi son fer. Alors, à notre tour, nous avons eu envie de fouiller cette histoire, d’aller arpenter le bois de Verrières et de creuser les puits d’Avaloup.
Histoire de la Boule de fort et des 22 sociétés brainoises :
La Révolution terminée, la commune de Brain-sur-l’Authion n’échappe pas dès le début du XIXe siècle, au désir des hommes de vouloir se regrouper en dehors du travail. Naissent alors les « sociétés » souvent par village ou par profession. La « société d’agrément » est d’abord un lieu de convivialité où l’on trouve le plaisir de se rencontrer et de converser, parfois le journal dans une main mais surtout le verre dans l’autre. On y pratique les jeux de cartes (sans mise d’argent), parfois le billard et même le tir, et bien sûr la boule de fort à laquelle on s’initie en plein-air dans l’arrière-cour d’une auberge qui fournit alors les boissons. Chaque commune possède très vite plusieurs sociétés dont la règlementation à partir de 1852 va canaliser tout risque de débordements mais où l’on pratique aussi la solidarité lors d’un décès ou d’une guerre. Après celle de 1870, les premières constructions de jeux couverts apparaissent à l’initiative de particuliers aisés avec lesquels les sociétaires signent solidairement un bail locatif à la Toussaint. Les challenges, les concours nombreux et variés vont peu à peu ouvrir les sociétés à un nouveau public, aux femmes et aux jeunes. Voici, racontée, l’histoire de la boule de fort à Brain/Authion.
Entrée libre